Cher Daniel, ma huitieme lettre a toi

Cher Daniel,

J’ai decide quand meme de t’ecrire en français au lieu de mes lettres habituelles en anglais, car entretemps j’estime que ce sera moins probable que tu apprendra l’anglais dans l’avenir proche.

Comme d’habitude je veux te dire a tel point je t’aime. Je pense souvent a toi, bien que ce dernier temps les evenments ont ete tels que je commence a perdre l’espoir de te jamais revoir. Mais l’idee de t’effacer de mon esprit, mes souvenirs, cela n’est pas possible pour moi.

C’est la raison pour laquelle je ne vais jamais arreter de t’ecrire ces lettres – meme en 20 ans, je garderai cette voie de communication. Et qui sait? Peut-etre un jour quand meme tu decideras de me contacter, en posant la question: Ou etais-tu toute ma vie?

La verite – et rien et personne ne peut l’effacer, la verite – c’est que je n’ai jamais voulu que de te faire du bien. J’ai toujours ete la pour toi. Je le suis maintenant, aujourd’hui. Je le serai demain aussi. Le peu de temps qu’on a passe ensemble – jusqu’a ton premier anniversaire, tu as ete mon ‘little man’, mon petit bonhomme, mon ‘Daniel Papaniel’ comme je disais a l’epoche.

Bon, assez dit. Quoi d’autre? Ta petite soeur Daphne pousse comme de mauvaise herbe, comme on dit en anglais. Elle est tres rigolo, bien que parfois un peu insolente. Mais elle chante beaucoup (principalement en francais – ah les crocodiles, le petit navire, l’elephant que se balancait sur une toile d’araignee…) elle adore sa trottinette. Son meilleur copain s’appelle Mathias – il est moitie bulgare, comme l’hasard le veut!

Ta soeur ainee Anna est parti pour son voyage aux Etats-Unis – 5 mois de chemin a pied. Elle est tres courageuse. Comme je suis fier d’elle!

Sinon je continue de profiter de l’ete pour jouer beaucoup de tennis, autant que le travail et les autres responsabilites de la vie le permettent.

J’espere que tu passes des bonnes vacances, avec beaucoup d’activites, de bonnes choses a manger (de la glace?!?) et surtout du soleil et de la chaleur.

Esperons que la raison et la bonte vaincent, et que les forces qui nous separent s’epaissent.

Beaucoup de calin,

Dad (ton pere)

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